Word World (par Jacques Demorgon)

Les grandes orientations culturelles
Cours de formation à l’interculturel

Encyclopédie sonore des Universités, Université de PARIS X – Nanterre

Avant-propos
I. Les problématiques
1. Les cinq perspectives d’étude des cultures

1 ère émission : la culture et les cultures

Avant-propos et plan du cours

Nous allons commencer une série de cours concernant la complexité des cultures et de l’interculturel.

Ces cours peuvent être utiles à des personnes qui, sans y être préparées, peuvent se retrouver dans tel ou tel pays du monde. C’est ce qui arrive en effet aujourd’hui dans le contexte des nombreux déplacements professionnels ou de formation caractéristiques de notre époque de mondialisation accrue.

Ces perspectives ne nous permettent pas de traiter des cultures l’une après l’autre. On le comprend, l’étude de chaque culture pourrait à elle seule occuper tout le volume horaire imparti à ces cours. Nous sommes donc conduits à choisir une perspective plus générale et cela explique le titre donné à ces cours : “Les grandes orientations culturelles”. Ce qui bien évidemment ne nous empêchera pas, chemin faisant, de donner de nombreux exemples.

Nous pensons que c’est dans la connaissance et dans la compréhension de ces grandes orientations que l’auditeur pourra trouver ses propres moyens pour mieux s’adapter en situation d’immersion dans une culture inconnue. S’agissant d’une initiation d’ensemble nous devions nous appuyer sur les meilleures généralisations possibles de façon à traiter ainsi de plusieurs cultures.

Pour y parvenir de façon non caricaturale, ce cours choisit deux fondements de l’étude des cultures :

  • le premier fondement est à trouver dans la connaissance historique du développement des sociétés. C’est au cours de ce développement qu’elles ont engendré leur culture.
  • le second fondement – qui permet la comparaison – est à trouver dans le fait que toutes les cultures doivent résoudre de grands problèmes généraux et semblables d’adaptation. Toutes les cultures doivent, par exemple, réguler de grandes oppositions telles qu’ouverture/ fermeture; unité/ diversité; centra(lisa)tion/ décentra(lisa)tion; continuité/ changement, etc.

Dans leur champ complexe de relations entre elles et à l’intérieur d’elles-mêmes, les sociétés ont pu mettre l’accent sur telles et telles orientations d’action et aboutir à leurs propres compositions culturelles. Ces choix antérieurement faits ne sont pas non plus un destin, un fatum. Ils sont révisables dans leur histoire actuelle et les membres d’une société gardent toujours, par rapport à leur culture, une liberté adaptative qui peut être diminuée ou accrue.

*

Ces cours se présentent en trois parties.

  • La première, intitulée Les Problématiques (10 émissions) repère les difficultés de l’étude des cultures. Cette partie peut paraître un peu abstraite. Les auditeurs y trouveront cependant déjà des données précises quant aux différentes cultures.
  • La seconde partie Domaines et cultures (9 émissions) entre plus dans le concret de l’étude et de la compréhension des ressemblances et des différences culturelles dans les domaines sociétaux – politiques, économiques, familiaux, informationnels et linguistiques -, comme dans les domaines des modalités de pensée, de relations aux tâches, aux personnes, à l’espace, au temps, aux communications et à l’autorité.
  • La troisième partie Relations et complexes interculturels du quotidien au mondial (3 émissions) fait la liaison entre les cultures engendrées et les cultures en genèse dans les sociétés d’aujourd’hui.

Étant donné la nouveauté de ces matières, et selon la demande des auditeurs, un forum sur Internet peut-être envisagé; et même, en milieu ou en fin de cours, une rencontre-débat peut être organisée à l’Université.

1. Embarras et contradictions des opinions sur les cultures

Pour bien prendre contact d’emblée avec les difficultés de notre thème, nous allons commencer par un bref exercice qui consiste à nous laisser envahir par les contradictions des opinions sur les cultures. Celles-ci ont été sélectionnées sur des listes établies à la demande d’enseignants chercheurs par des publics divers composés en majorité d’étudiants. La consigne était simplement :

quelle est votre opinion sur la ou les cultures ?

N. Carpentier : “Voici 20 opinions.

J. Demorgon : 1. “La culture ou les cultures ?”

N. C.: 2. “La culture, une notion vague, floue, un “fourre-tout”.

J. D. 3. La culture, c’est la tradition, c’est la sagesse !

4. La culture: des rigidités, des résistances, des retards, des aveuglements, des barbaries, des sous-produits d’un passé révolu, du folklore !

5. La culture, c’est se croire particulier !.

6. La culture, c’est l’avenir, c’est le futur !

7. Les cultures : les curieux habits de l’espèce humaine !

8. Les cultures : des intolérances, des violences, des guerres destructrices,
des ethnocides et des génocides !

9. La culture: une protection, une sécurité, une assurance, une identité !

10. La culture, c’est la société qui nous programme, nous tend un uniforme;
et çà marche! Mais la liberté, où est-elle ?

11. La culture, quels domaines, quels niveaux ?

12. Les cultures: des isolements, des morcellements de l’humain.

13. La culture, c’est un code.

14. La culture, un ramassis d’habitudes qui vous brident !

15. Les cultures, c’est l’humanité !

16. La culture, c’est l’enfermement voire la barbarie !

17. La culture, c’est l’éducation !

18. La culture, c’est la bonne éducation !

19. La culture, c’est l’obéissance, le conformisme, la peur et l’hypocrisie !

20. La culture comme base ou comme sommet ? Et le milieu ?

2. La culture, une notion écartelée

Définir la culture : un préalable ou un paradoxe ?

On pourrait penser que nous y verrions plus clair si nous donnions une définition de notre objet. Mais justement comme on l’a vu dans les opinions précédentes, le mot prend plusieurs sens qui changent au cours du temps. Essayons tout de même.

Rappelons d’abord que A. L. Kroeber et C. Kluckohn ont fait une recension des définitions de la culture. Comme le souligne M. Izard,

la lecture de toutes ces définitions “laisse l’impression d’un stérile ressassement”. Il conclut : “Il n’y a pas de définition possible – générale, exhaustive et non ambiguë – de la culture…. Identifier les cultures n’autorise pas à en réifier l’existence”.

N. Carpentier

Donnons cependant une définition détaillée proposée par le professeur Alexander Thomas de l’Université de Regensburg :

La culture est un système universel d’orientation de l’homme, typique de chaque société, organisation ou groupe de personnes. Ce système est constitué de symboles spécifiques qui font l’objet d’une tradition au sein d’une même société, organisation, etc. Ce système culturel influe sur les processus de connaissance (perception, pensée, évaluation) et d’action de tous les ressortissants d’une même culture et définit ainsi leur appartenance. Une telle culture, prise comme système d’orientation, structure donc le champ de connaissance et d’action spécifique des individus se considérant comme appartenant à une société, et elle forme la base nécessaire au développement d’instruments qui leur sont tout à fait propres et qui leur permettent de maîtriser leur environnement”.

Cette définition, si pensée soit-elle, ne peut jamais faire droit à la dispersion des sens de la notion de culture et aux tensions contradictoires qui demeurent entre eux. C’est pourquoi, pour laisser aux données tout ce dynamisme tensionnel si riche, nous procéderons en énonçant plutôt ces tensions elles-mêmes, ces dilemmes.

J. Demorgon

Trois de ces dilemmes sont peut-être plus constamment présents et nous allons en traiter.

D’abord, le dilemme : produit ou processus. En effet, d’un côté, la culture aboutit à des produits qui demeurent au-delà des siècles voire des millénaires comme ces manuscrits de la mer morte ou ces statues que l’on retire seulement maintenant des eaux du port d’Alexandrie.

Mais la culture est aussi processus. Il y a les statues qui sont les produits mais il y a aussi le processus de la sculpture. Ce processus peut relever d’expressions différentes. Ainsi, dans les thérapies familiales systémiques, la sculpture est l’acte par lequel une personne dispose à sa façon le corps d’une autre qui se laisse faire pour en recevoir une signification non verbale implicite.

Second dilemme : items ou système. On oppose ainsi la culture comme ensemble de caractéristiques particulières plus ou moins contingentes (les items culturels) et la culture en tant que système d’ensemble cohérent.

Troisième dilemme : l’universel ou le particulier. La perspective cumulative et globalisante de la culture comporte la possibilité d’une culture humaine universelle et donc avant, celle d’éléments universels dans toute culture humaine. La perspective du particulier souligne l’irréductibilité des cultures. Comment savoir de l’extérieur si l’on peut tenir pour secondaire telle particularité d’une culture alors que c’est dans cette culture qu’elle trouve son sens principal ou secondaire ? Particularité et singularité sont ici liées.

a) La culture comme processus et comme produit, au propre et au figuré

Le mot “culture” existait déjà, dans la langue latine, aux sens propre et figuré. Dans la langue française, le sens propre du mot culture semble remonter au XIe siècle. Le mot séparé, “cultura”, sert à nommer une étendue limitée de territoire que l’on travaille pour y faire pousser des plantes. En se généralisant le mot est pratiquement synonyme d’agriculture. C’est toujours le cas dans les termes monoculture et polyculture ou cultures tropicales.

A partir du 16e siècle, la langue évolue d’elle-même. Et d’abord, si cette pièce de terre est “une culture”, c’est qu’on la cultive. On remonte du produit au processus: l’action de cultiver. Ensuite, au même siècle, l’action de cultiver ne va pas seulement s’appliquer au domaine agricole, elle va se transposer dans le domaine de l’esprit.

Ce sens figuré “culture de l’esprit” apparaît particulièrement sous la plume des humanistes de la Renaissance. Cette culture de l’esprit se détaillera à travers ses différents domaines : arts et lettres, techniques et sciences. Ce sens figuré apparaît clairement en 1718 dans le Dictionnaire de l’Académie Française.

A partir du XVIIIe siècle, le mot pourra donc désigner à la fois un travail, un processus, et les produits qu’il obtient. Ces produits pourront être à la fois extérieurs aux êtres humains ou intériorisés par eux. On parlera ainsi de la culture de la Grèce antique ou bien d’un homme ou d’une femme de culture.

Au XIX e siècle, on peut dire que le sens propre et le sens figuré seront réunis en un sens plus général qui les englobe et les dépasse.

On cite fréquemment la définition proposée par E. B. Tylor en 1871. Pour lui,

la culture est “un ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances religieuses, l’art, la morale, les coutumes ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme vivant en société”

b) La culture en items et la culture en système

On entend par item un élément culturel isolable dans l’ensemble des données d’une culture. Cela peut être une habitude alimentaire ou vestimentaire, une méthode professionnelle, une modalité rituelle, etc… Le diffusionnisme décrit une culture en termes de traits culturels ou items et conçoit son extension dans l’espace et dans le temps par la diffusion de ses traits dans d’autres cultures, par exemple, à l’occasion des guerres et des phénomènes migratoires.

En opposition à ces théories diffusionnistes qui se voient reprocher de morceler la culture, les anthropologues fonctionnalistes américains – comme Ruth Benedict, auteur de Echantillons de civilisations (1934, Gallimard 1950) ou britannique comme Malinowski qui publia d’abord Les Argonautes du Pacifique occidental (1944, Gallimard 1963) – insistent sur l’organisation d’ensemble d’une culture. Les deux perspectives ont toutes les deux de l’intérêt d’un point de vue différent. Plus qu’opposées, elles gagnent à être vues de façon complémentaire.

  • Les diffusionnistes pensent davantage à des influences entre les sociétés. Ils privilégient l’interculturel externe.
  • Les fonctionnalistes reviennent davantage à ce qui se passe à l’intérieur d’une société. Ils privilégient l’interculturel interne.

A la dispersion logique des sens du mot culture correspond une dispersion géographique. L’emploi le plus élitiste du mot culture est sans doute l’emploi français classique. Il désigne alors la seule culture cultivée. En allemand, Kultur désigne une caractéristique positive que la bourgeoisie s’attribue à elle-même et qui comporte la connaissance des arts, des lettres et des sciences. Cette bourgeoisie s’oppose à sa propre noblesse d’autant plus que celle-ci imite la noblesse française. Ces deux noblesses se targuent d’être civilisées. Ce qui ne définit alors qu’un ensemble de politesses et de civilités.

Pour les Britanniques, conscients des nombreuses cultures présentes dans leurs colonies – pour les Américains affrontés aux Indiens et côtoyant leurs esclaves noirs – c’est le sens anthropologique du mot culture qui est prioritaire. Ces derniers ont été conduits dans cette perspective de conscience de la diversité à la formation d’un grand courant de pensée : le culturalisme.
Nous venons de le voir, le livre de Ruth Benedict se nomme précisément “Échantillons de civilisations”. Margaret Mead appartient également à ce courant qui, tout en définissant des systèmes culturels, a cependant souligné les aspects d’ouverture et de liberté.

c) La culture ou les cultures: universalisme et différentialisme

Culture s’oppose à nature : c’est la perspective universaliste des Lumières. La croyance en l’idéal du progrès conduit au développement d’une autre notion : celle de civilisation (Bénéton, 1975). Les deux notions se ressemblent alors par leur caractère de grande généralité. Il y a “la” culture comme il y a “la” civilisation. Toutes deux englobent presque semblablement, d’une part, la qualification des personnes et, d’autre part, les produits moraux et matériels : l’éducation des mœurs, les arts, les sciences et les techniques. L’accent n’est pas mis sur la diversité des différents pays et des différents peuples. Cependant, Montaigne s’oriente déjà dans cette perspective en pondérant l’attribution de la civilisation que nous nous faisons à nous-mêmes. Montesquieu évoque les Persans, Voltaire écrit son “Essai sur les mœurs et l’esprit des nations”. Mais c’est surtout le philosophe allemand Herder (1774) qui, à partir de la différence germanique (cultures communautaires puis principautés limitant le pouvoir impérial), met en évidence l’esprit de chaque peuple, son génie national. Dans cette perspective, il convient d’ajouter à cette contribution de Herder celle de Fichte (1807, 1808) dans son “Discours à la Nation allemande”.

Toutefois, cela ne met pas fin à la conception universaliste des Encyclopédistes. D’autant que nombre de penseurs allemands comme Kant, Hegel, y sont sensibles ainsi qu’aux apports de la Révolution française et même à ceux de l’empire napoléonien. Mais la confusion entre cette civilisation à prétention universelle prônée par la France, et l’expression militaire dominatrice qu’elle en donne, souligne l’impossibilité d’échapper à l’enracinement national qui s’affirme partout de manière ou d’autre. Ainsi, à la fin du siècle des nationalités, le 19e, Ernest Renan (1882) emploie couramment les expressions cultures allemande, française, italienne.

C’est donc la singularité de la genèse nationale en Europe qui fixe ce nouveau sens du mot culture comme ensemble de données caractéristiques d’une société unique. Dès lors, la notion de culture peut s’orienter aussi vers la diversité et la singularité sociétales. Il y avait “la culture”, il y aura “les cultures”.

Une grande opposition “interculturelle” se manifeste en Europe, entre l’orientation dite “universaliste” et “assimilatrice”, jugée plus caractéristique de la culture nationale française, et l’orientation dite particulariste, “différentialiste” ou “communautariste”, jugée plus caractéristique de la culture anglo-saxonne.

Cette opposition est toujours très présente aujourd’hui, en particulier dans le domaine du traitement des immigrations. On le constatera par exemple en lisant les ouvrages de D. Schnapper et Le destin des immigrés d’E. Todd (1994).

Dès lors, un certain flottement sémantique concerne aussi bien la notion de culture que celle de civilisation, la première se voulant davantage constat, la seconde regardant du côté des valeurs qu’elles soient prétendues ou réelles.

Cependant, comme la culture, la civilisation devient singulière et l’on parlera de civilisations allemande, anglaise, française, italienne, etc.

A un niveau plus englobant, on pourra dire tantôt la civilisation européenne ou la culture européenne, les civilisations asiatiques ou les cultures asiatiques.

3. Questions en suspens

On oppose fréquemment à tort les problématiques concrètes et les problématiques abstraites des cultures et de l’interculturel.

1. Dans les domaines sociaux tels que l’école et l’éducatif, le travail social et la santé, l’économie et l’entreprise, les médias et les médiations, ce sont des problématiques interculturelles concrètes que nous rencontrons. C’est ainsi que les situations qui ont défrayé la chronique en France ont concerné souvent la situation des femmes.

Premier exemple : les procès d’excision assimilant celle-ci à une mutilation sexuelle alors que, dans mainte culture traditionnelle africaine, elle est un rite initiatique de passage de la catégorie de fillette à la catégorie de femme pouvant être mariée.

Deuxième exemple : le port du foulard islamique dans le cadre de l’école laïque française.

2. Les questions liées aux cultures et à l’interculturel peuvent être aussi décelées à travers des interrogations générales abstraites qui reviennent sans cesse et contribuent à miner les engagements interculturels pratiques. Énonçons certaines d’entre elles parmi les plus courantes.

Parler de cultures, n’est-ce pas souligner des différences superficielles et momentanées et faire le lit du racisme ?

Pour parler de différences culturelles, il faut d’abord croire que la culture existe. Or il n’existe que des personnes qui déterminent librement leur conduite. Elles le font sous l’influence de données nouvelles qui les stimulent et qui n’existaient pas hier.

On trouve bien des différences entre les conduites mais elles ont des origines multiples dans la diversité des situations et des personnes, en raison de leur sexe, de leur âge, de leur milieu éducatif et de vie régionale, professionnelle, idéologique; et peut-être autant, mais pas plus, de leur origine nationale ou ethnique.

Pour tirer quoi que ce soit de ces différences, il faudrait déterminer leur degré d’importance mais comment y parvenir ?

On présente sans cesse les différences culturelles. Les ressemblances ne devraient-elles pas être mieux prises en compte?

Les polémiques ont ceci de bon qu’elles conduisent à découvrir que des vérités opposées peuvent être vraies ensemble référées à la diversité, à la complexité des situations. C’est donc cette complexité qu’il faut être en mesure de comprendre. De quoi est-elle faite? De lieux et de temps différents, d’organisations sociétales différentes et c’est la géohistoire qui en traite. De stratégies humaines qui s’affrontent et c’est la géopolitique, la géoéconomie qui les étudient.

Les stratégies des acteurs sont rarement entièrement neuves. Elles s’appuient sur des orientations culturelles antérieures. Cultures et stratégies forment un réseau vivant, interactif, à la recherche de sa synergie adaptative. Pour terminer, énonçons ces principaux dilemmes des cultures que nous n’avons pas pu prendre tous en compte ici.

4. Dilemmes de la culture

J.D. : Le culturel ou le fonctionnel ?

N.C.: La culture: le processus ou le produit ?

  1. La culture: le déterminisme ou la liberté ?
  1. La culture: le semblable ou le différent ?
  1. La culture: le passé, l’actualité ou le futur ?
  1. La culture : la révolte ou la soumission ?
  1. Les cultures et le temps: traditions, novations, transitions ?
  1. La culture ou la civilisation ?
  1. La culture: l’habitus ou l’exception ?
  1. La barbarie: une culture de l’inculture ?
  1. La culture cultivée: une supériorité ou une distinction ?
  1. La culture: prolongement ou subversion du biologique ?
  1. La culture: l’en-deça…et l’au-delà ?

BIBLIOGRAPHIE

Kroeber A.L. & Kluckhohn C., Culture: A Critical review of Concepts and definitions, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1952.

Bonte P., Izard M., “Culture”, Diction. de l’ethnologie et de l’anthropologie,     Puf, 1991.

Malinowski B., Une théorie scientifique de la culture, Maspero, 1968.

Mead M., Mœurs et sexualité en Océanie, Plon, 1969

Thomas A., 1993, Psychologie interkulturellen Lernens und Handelns.

In A. Thomas (Hrsg). Kulturverglleichencde Psychologie. Göttingen:      Hogrefe.

Tylor, E.B., Primitive Culture, II., (1871), 1958, N-York., Harper Torchbooks.

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